Céline a levé la tête lentement et a dit tout en pleurant : « C’est Annabelle qui m’a battue, de plus, elle veut que je fasse un avortement pour combler sa douleur de perdre son enfant. »

En fait, qu’Annabelle ait dit cela importait peu, mais Céline pensait que l’histoire qu’elle avait conçue était vraiment logique. Tout le monde avait vu qu’elle avait reçu des coups dans les toilettes, en plus, elle était la seule victime, elle pouvait dire n’importe quoi à propos de ses blessures et de ce qu’Annabelle avait fait.

À ces mots, elle a vu de ses propres yeux que l’expression de Jacques avait changé.

Elle a essuyé ses larmes : « Jacques, je vais la supplier, je vais l’implorer de ne plus me troubler. »

Jacques a froncé les sourcils et s’est levé : « A-t-elle vraiment dit de telles choses  ? »

Céline était un peu paniquée, son cœur battait. « A-t-il remarqué que j’avais menti ? » se demandaitelle, enfin, elle a hoché la tête légèrement et a mordu ses lèvres.

« Je va